SOS Chrétiens d’Orient : Les ex-otages enlevés à Bagdad vous remercient pour vos prières

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Libérés, les collaborateurs de SOS Chrétiens d’Orient adressent leurs remerciements à ceux qui les ont soutenus dans la prière.

Antoine Brochon, Julien Dittmar, Alexandre Goodarzy et Tariq Mattoka sont tous collaborateurs de l’ONG SOS Chrétiens d’Orient. Suite à leur enlèvement à Bagdad le 20 janvier, les chrétiens s’étaient mobilisés dans la prière et sur les réseaux sociaux sous le #4SOS. Aujourd’hui libérés, les trois collaborateurs français adressent leurs remerciements à ceux qui les ont soutenus pendant leur détention.

Julien Dittmar est chef de mission en Irak. Il se dit touché par « cet élan de solidarité ».

« Ce n’est qu’à notre retour en France le 29 mars 2020 que nous avons pu matérialiser l’élan de solidarité qui s’est manifesté pour notre libération. Du fond du coeur je tiens à remercier tous les anciens volontaires, toutes les personnes que nous ne connaissons pas mais qui ont été touchées notre cause. [...] Vraiment nous avons été très touchés par cet élan de solidarité. Et je tiens à vous remercier vraiment du fond du coeur. »

Antoine Brochon est directeur adjoint des opérations pour SOS Chrétiens d’Orient. Il évoque « les lieux les plus lugubres et les plus insalubres », mais assure que leur foi est restée ferme.

« Je vous adresse ce message pour vous remercier vraiment du fond du cœur. Vraiment et très très chaleureusement. Pour toutes ces chaines de prière, toute cette solidarité, toute cette mobilisation qu’il y a eu autour de nous, autour de nos familles, autour de nos proches. Sachez qu’aux pires moments de notre séquestration, dans les lieux les plus lugubres et les plus insalubres, nous n’avons jamais cessé de croire, jamais cessé de penser que des chaines de solidarité, de prières, de pensées nous entouraient. [...] Grâce à vous vous, grâce à vos prières, grâce à vos pensées, grâce à votre mobilisation, grâce à Dieu et grâce à la mère patrie, nous voilà, nous sommes de retour en France. »

Alexandre Goodarzy parle lui d’une « libération à moitié achevée, à moitié complète », car il n’a toujours pas retrouvé son épouse et son bébé qui vivent en Syrie.

« Je tenais particulièrement à vous adresser ces quelques mots pour tout ce que vous avez fait durant notre détention, plutôt séquestration. Ça a été un moment très difficile pour nous. Au fil du temps on a vraiment offert ça au Seigneur. [...] Votre prière, votre soutien, c’était sans commune mesure avec ce qu’on pouvait s’imaginer, se représenter de là où on se trouvait. [...] En mon nom, et au nom de mes amis, je vous remercie du fond du coeur. »

Julien, Antoine et Alexandre ont été détenus 66 jours aux côtés de leur collaborateur irakien, Tariq Mattoka.

M.C.


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